Longtemps assistant de Thierry Arbogast AFC, Vincent Richard ‘Marquis’ AFC a travaillé sur de nombreux longs métrages auprès de Luc Besson, comme « Lucy » ou « Valérian ». Cette expérience des grosses productions lui a permis de passer brillamment à la direction de la photographie en 2018 sur « Taxi 5 », l’ultime épisode de la franchise produite par Luc Besson. Depuis, il enchaîne les films à succès avec le duo Philippe Lacheau et Tarek Boudali, qui a insufflé un vent nouveau dans la comédie française.
« Pour ‘Nicky Larson et le parfum de Cupidon’, Philippe Lacheau voulait réaliser une comédie d’action, avec cascades de voitures et effets spéciaux », explique le directeur de la photographie. Il poursuit en détaillant sa relation avec le réalisateur : « Il cherchait un chef opérateur suffisamment expérimenté dans ce domaine. Mon travail sur ‘Taxi 5’ et sur les films de Luc Besson l’a rassuré, je crois. De fait, nous nous sommes très bien entendus. Nous faisons partie de la même génération, il y a une vraie connivence entre nous. J’ai enchaîné avec lui sur ‘Super-héros malgré lui’, et avec son complice Tarek Boudali sur ‘30 jours max’ et, plus récemment, ‘3 jours max’, des comédies d’action qui ont rencontré un beau succès. J’ai la chance de travailler sur des films avec des référentiels assumés de blockbusters américains. Ce qui me permet de proposer un rendu avec du contraste, de la couleur et des effets. Je peux pousser plus loin les curseurs. »
Sur « 3 jours max », le directeur de la photographie a choisi de travailler avec les caméras ARRI ALEXA LF et Mini LF. Le capteur grand format lui a permis de tourner des plans plus grands que nature et bien plus encore. Il explique : « Au niveau caméra, j’ai adopté le grand format de l’ALEXA LF qui permet de proposer des plans larges encore plus définis, encore plus beaux. C’était particulièrement important sur ‘3 jours max’ où nous avons des séquences à Abou Dabi et au Mexique qui font directement référence à ‘Mission: Impossible’ et aux ‘Indiana Jones’. Elles devaient être immédiatement identifiable par le spectateur. L’ALEXA LF apporte ce côté grand spectacle. Elle donne aux comédiens une présence impressionnante dans le décor. »